Une lettre du 7 juin 1289 émanant d'Édouard Ier, roi des Anglais et d'Aquitaine, fixe la limite entre Pomerol et Saint-Émilion au ruisseau du «Tailhayat»; celle-ci n'a pas bougé. Ici, le terroir mêle les sables et les graves, et le merlot domine à 80 %. Cela donne un bon pomerol de garde, dont l'austérité et l'élevage s'estompe a profit de subtiles notes de cerises et de clou de girofle.
Née dans les années 1950 seulement, cette eau-de-vie est connue mondialement. Nous ne travaillons que la variété Williams. Le fruit est originaire de la vallée du Rhône, du Pays basque et du Valais en Suisse. Il arrive à maturité au mois d'août/septembre. Sa peau est jaune-verte, sa chair est blanche, fine, fondante, très juteuse et parfumée au goût acidulé. C'est un fruit à pépins qui se distille comme les fruits à noyaux après fermentation. L'opération d'extraction des arômes est plus complexe qu'il n'y paraît : c'est avant tout la précision et le savoir-faire du distillateur qui fait la différence. Le choix de la matière première est primordial : fruits mûrs et sains, non abîmés ce qui évitent le risque de mauvais goût. Il est important de déterminer le moment optimal de la fermentation
L'eau-de-vie de Quetsche de Jos Nusbaumer dont le beau fruit à la chair jaune et fondante est réputée pour sa légèreté, sa finesse.